Le trek des 3 cols en passant par l’Everest Base Camp

J’ai tellement adoré MON PREMIER TREK AU NEPAL, qu’à peine revenue je programmais déjà ma deuxième expédition ! En suivant les conseils d’amoureux de ce Pays, j’ai décidé de m’élancer sur le Trek des 3 cols en faisant une halte par le camp de base de l’Everest !

Tutoyer le plus haut sommet du Monde, c’était l’un de mes rêves… Je vous laisse découvrir le trek en vidéo.

Comment j’ai préparé mon voyage ?


Une fois décidées sur le trek que l’on souhaitait réaliser, on a contacté Sarbendra de  Nepal Trekking, l’agence népalaise avec laquelle je suis partie en 2018.

Il m’a fait une offre de prix à 1290€ comprenant : les frais de parc nationaux + le permis TIMS + les hébergements + les repas + le guide + le porteur + le vol interne Katmandou – Lukla.

Nous avons du réserver en plus notre billet d’avion pour aller Katmandou. Au total c’est un voyage qui m’a coûté dans les 2000€. (En passant par des agences de voyages françaises type Terredav ou la Balaguère, le voyage coûte dans les 3000€ pour exactement la même prestation… ).

Nous sommes partis fin octobre / mi-novembre, c’est la saison la plus conseillée pour faire des randonnées au Nepal et éviter la pluie.

15 jours sur le trek des 3 cols 


Jour 1 – KATMANDU  ► LUKLA ► PHAKDING (2640m)

 L’étape la plus compliquée pour ma part ! Non pas parce que la marche est difficile, mais parce qu’on doit rejoindre Lukla par avion… Et les petits avions népalais ne m’inspirent pas forcément confiance. On a essayé de se rassurer en demandant à Sarbendra si c’était dangereux, mais il nous a répondu « oui , mais dans tous les cas il faut bien mourir de quelque chose ! » . La sérénité des népalais m’épatera toujours !

Lukla, est connu pour être l’aéroport le plus dangereux du monde : une piste de 500 mètres de long sur 20 de large, inclinée sur une pente à 12°.

A cause des conditions climatiques, Sarbendra nous annonce dès notre arrivée à Katmandu qu’on ne peut pas décoller de l’aéroport de Katmandu pour rejoindre Lukla, mais qu’on doit rejoindre l’aéroport de Ramechhap , soit un réveil à 3h du matin (en étant arrivées à 21h à Katmandu après plus de 24h de voyage… ça pique un peu !) et 5h de route sur des pistes chaotiques.

Au bout de 30 minutes de vols et quelques sueurs froides, nous voilà arrivées à Lukla, où notre guide sherpa Khandu et notre porteur Don Madhu nous attendent. Nous avons fait attention à ce que l’agence népalaise avec laquelle nous sommes parties en trek respecte bien les conditions de travail des porteurs et guides. Notre porteur portait dans les 18kg par jour sur le dos, nous, nous avions entre 8 et 12 kg par jour sur le dos selon la difficulté des étapes.

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Après 2h de marche, nous voilà déjà arrivées à Phakding. Le temps de faire une bonne sieste dans la lodge. Il fait déjà très froid et nous sommes seulement à 2 640 mètres d’altitude…

Jour 2 – PHAKDING  ► NAMCHE BAZAR (3 440m)

Réveil à 7h, le vrai trek commence ici ! Sur la première partie de la journée, on longe le torrent Dudh Kosi et ses eaux agitées bleues turquoises ! On avance à travers les villages de pierre, les cultures en terrasses et les nombreux ponts de singes. Le sentier est très fréquenté : beaucoup de touristes (voir trop), des porteurs, des mules, des yaks, des enfants.. ! On a hâte de sortir de la piste de l’Everest Base Camp ! On s’arrête quelques instants au checkpoint de Monjo-Jorsale pour acheter le permis d’accès au Parc National Sagarmatha. (Frais inclus dans le pack avec l’Agence). Puis après avoir traversé le pont de singe le plus haut et le plus long du Khumbu, on attaque la montée à travers bois jusqu’à Namche Bazar.

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Des marches, des marches et encore des marches… Vers 13h, on arrive à Namche Bazar nommée « Capital des sherpas » à 3 440 m d’altitude. Je l’appellerais plutôt « le Souk de l’Everest » : Namche Bazar est un labyrinthe de rues avec des étals où l’on peut nicher tout le matériel de montagne nécessaire pour des expeditions.. Attention, pour la plupart ce sont des contrefaçons ! Donc qualité moins bonne et surtout on peut avoir des soucis à la douane à l’aéroport… Entre les rues, on trouve également des « Coffee shop » « bakery »… Ici tout est construit « pour le touriste » ! Dans l’auberge, on se croirait dans une salle d’attente chez le médecin : tout le monde tousse, se mouche, on entend certains vomir… L’altitude commence à faire ses effets sur certaines personnes, mais surtout les randonneurs qui reviennent d’en haut sont tous malades… On commence à se poser des questions sur ce qui va nous attendre !

Jour 3 – NAMCHE BAZAR  ► THAME (3 800m) 

Au départ de Namche Bazar, on quitte l’itinéraire vers le camp de base de l’Everest pour rejoindre celui des « 3 Cols ». Quel bonheur : on a l’impression d’être seules au monde !

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On progresse tranquillement sur le sentier car on passe la barre des 3 500 m d’altitude (un palier où le corps peut commencer à réagir). Je commence à me sentir un peu plus essoufflée, comme si j’avais fumé un peu trop de cigarettes la veille… Mais sinon tout va bien ! Sur le chemin on s’arrête au Monastère de Nonnes de Thamu, avec sa magnifique devanture. On continue notre marche et on rentre progressivement dans le monde minéral, la végétation se fait de plus en plus rare ! On arrive au bout de 3 heures à Thame à 3800 m d’altitude, où on posera nos sacs pendant 2 jours pour s’acclimater. J’en profite pour donner des nouvelles à mes proches via une connexion wifi à 5€, ce sera la dernière fois du trek que je me connecterai. (les prix sont ensuite exorbitants et envie de profiter de ce temps libre pour méditer et lire).

Jour 4 – THAME  ► THENGPO A/R (4 370m)

Sur cette étape on s’acclimate avec un aller/retour jusqu’à Thengpo à 4 370m d’altitude. Pas d’effort physique violent, on se balade tranquillement jusqu’au pied du col de Tashi Lapsa. Les paysages sont magnifiques avec une vue sur le Kongde Ri 6 187m et le Tengi Ragi Tau 6 938m.

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Jour 5 – THAME  ► LUNGDEN (4 350m)

Après une journée d’acclimatation, nous partons en direction du Nangpa La et du Tibet par un chemin très fréquenté par les porteurs et animaux qui font du commerce entre les deux pays. On traverse de nombreux enclos à yaks.

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Arrivée à la lodge, au milieu d’un brouillard épais et d’un vent glacial on se lave au seau au milieu du jardin. Dans la chambre et les pièces communes, les fenêtres laissent passer les courants d’air.. On est congelées et pourtant on a toutes nos couches dessus ! Petite technique pour se réchauffer la nuit  : remplir sa gourde avec de l’eau bouillante (payante : 2€) et la glisser dans le sac de couchage. On utilisera cette astuce tout le reste du séjour !

Jour 6 – LUNGDEN  ► RENJO LA PASS (5 405 m) ► GOKYO (4 785m)

Là ça ne rigole plus ! La montée du premier col, le Renjo La à 5405 mètres d’altitude c’est pas simple ! Pas encore habituées, passé 4700 m, l’altitude commence vraiment à se faire sentir, et chaque pas devient difficile !

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J’ai l’impression d’avoir des poids sur les jambes.. je dois m’arrêter dans les montées toutes les 5 minutes pour reprendre mon souffle, je m’appuie sur les bâtons comme jamais. Peut être que les 10kg sur mon dos sont de trop… Le guide m’aide à porter mon sac sur la dernière partie raide. Je me sens ridicule ! Je regarde autour de moi, les autres n’ont pas l’air de trouver ça si évident, ça me rassure… Emilie, mon amie, monte ça très facilement… Fumeuse, elle rigole et me dit que « fumer quotidiennement doit l’aider » car du coup la plupart de ses efforts, elle les fait en manque d’oxygène. Bref, je sais pas si la théorie a été prouvée.. mais en tout cas on dirait qu’elle monte La Rhune ! Impressionnante ! Elle commence à avoir du mal dans le dernier rempaillons, me voilà un peu rassurée ! En haut du Renjo La Pass, la vue est magnifique !

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L’Everest, le Sagarmatha et la chaine himalayenne s’impose fièrement face à nous… Devant le lac du Gokyo et ses eaux bleues turquoises. Je suis étonnée de voir si peu de neige à si haute altitude… On profite de la vue et on redescend, il reste encore un morceau jusqu’à Gokyo. Le sentier pour redescendre est magnifique ! On contourne le lac et ses couleurs qui contrastent avec le sable..

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La nature ressemble à une peinture abstraite. Dans la lodge à Gokyo, il y a beaucoup de monde et les prix sont hallucinants ! Emilie a pris une douche à 10€ !! J’ai préféré rester sale et me laver aux lingettes…

Jour 7 –  GOKYO ► TAGNANG (4 690 m) 

On est un peu fatiguées suite à la marche de la veille, alors on prend notre temps..

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On décide de partir plus tard et de profiter de la vue sur le lac de Gokyo et sur le glacier du Ngozumpa, le plus long glacier du Népal qui descend du Cho Oyu. Notre guide nous interpelle sur le fait qu’il diminue de jours en jours à cause du réchauffement climatique.  On traverse le glacier pour rejoindre l’autre rive, c’est impressionnant de marcher sur ce glacier entre les séracs, d’entendre le souffle du glacier, le bruit de la glace qui s’effondre.. On dirait qu’il est vivant !

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On rejoint la lodge à Tagnang, où je commence à m’enrhumer et saigner du nez toutes les heures. En altitude ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, ça m’était déjà arrivé en Bolivie à plus de 5000m d’altitude ainsi qu’au camp de base de l’Annapurna.. je saigne du nez à partir d’une certaine altitude ! Surement une histoire de pression.. Le guide parait un peu inquiet et me dit de surveiller, ce qui m’inquiète encore plus ! La nuit, impossible de fermer l’oeil, je suis enrhumée et je ne peux pas me moucher pour ne pas saigner du nez, j’ai du mal à respirer et très mal à la tête…

Jour 8 – TAGNANG ► CHO LA (5 365 m) ► DZONGLA (4 830 m)

J’ai dormi en tout et pour tout 1h.. et pourtant on doit gravir le deuxième col ! Ça sent la sinusite, et j’ai peur que ça s’aggrave si on monte en altitude ! Heureusement j’ai amené des antibiotiques à large spectre dans ma trousse à pharmacie, et Emilie infirmière a amené de la cortisone… Ça me sauvera pour le reste du trek !

On monte raide dès les premiers kilomètres, je n’arrive pas à respirer par le nez, et l’air glacial m’irrite la gorge dès que je respire par la bouche.. Je me sers de mon buff (cache-cou) et le remonte au dessus de ma bouche et de mon nez pour faire barrage entre ma gorge et le froid… Je monte sans trop réfléchir en essayant de ne plus penser à la douleur, jusqu’à ce que je croise une personne handicapée qui monte à l’aide de 4 sherpas.. ça me donne un coup de boost terrible ! J’en oublie ma sinusite dans la montée jusqu’au col de Cho La (5365 m), elle est pourtant bien raide cette montée entre les blocs de roches ! Les mains ont été utiles ! Au niveau du col, les drapeaux népalais volent au vent…

La vue est incroyable ! A nos pied un glacier, en face le Lobuche (6 100m), massif ! Après avoir profité au col, on redescend en empruntant le glacier… On a nos crampons dans nos sacs, mais on ne les utilisent pas. En avançant doucement et surement, la chaussure accroche… Même si Emilie s’est agrippée au guide pendant toute la traversée du glacier !

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On arrive à Dzongla, au pied du Cholatse (6 440 m) en milieu d’après-midi… Je saigne du nez à peu près 4 fois dans la soirée, mais ça va mieux ! Dans la loge on échange avec un couple de retraitées originaire du Colorado et on se demande comment ils font pour supporter ces conditions : le froid, l’altitude, la fatigue… Nous on commence déjà à penser à la douche bien chaude de l’arrivée ! Cette nuit là dans l’auberge, l’eau des toilettes a gelé, nos crèmes, dentifrice et savons aussi.. On a du passer la barre des -3°C dans le chambre !

Jour 9 – DZONGLA ► LOBUCHE (4 920 m)

Le matin on se réveille les yeux bouffis par le froid… On rigole tellement on est moches ! Après la longue journée de marche de la veille, aujourd’hui c’est plus tranquille ! On longe pendant un bon moment le lac au pied du Cholatse, les couleurs nous laissent toujours sans voix !

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Au fond l’Ama Dablam (6 812 m) me fait penser au Cervin.. Ça restera pour moi la plus belle montagne du Khumbu ! On passe devant le camp de base du Lobuche Peak (6 100m) et on rejoint le sentier fréquenté du camp de base de l’Everest pour rejoindre la lodge de Lobuche à 4 920m. Surement la meilleure lodge depuis le début ! C’est propre, il y a une douche, et le filet d’eau est chaud ! (Bon … ça coûte 9€ la douche mais on est trop en manque de confort.. alors tant pis !). J’entame le livre « Tragédie à l’Everest » de Jon Krakauer… Tellement magique de lire ça ici ! Le soir, on rencontre un docteur grec, il nous demande s’il peut mesurer la saturation en oxygène dans notre sang pour sa thèse. Notre taux d’oxygène dans le sang est à 80%. Emilie, infirmière, me dit qu’à ce taux là, en France, elle met direct sous oxygène ! Côté pouls, j’ai le coeur qui bat à 79 pulsations par minute..  bien loin de mes 50 pulsations en France ! A Lobuche, on passe l’une des meilleures nuits depuis longtemps.. !

Jour 10 – LOBUCHE ► EVEREST BASE CAMP (5 365m) ► GORAK SHEP (5 150m)

Sur le chemin entre Lobuche et Gorak Shep, ce ne sont que des petits passages entre des blocs de roche.. On pose le sac à Gorak Shep et on file à l’Everest Base Camp. On a l’impression d’être sur la lune.. Entre l’immense « lac de sable » de Gorak Shep, et le glacier  du Khumbu, tout parait inhospitalier. Face à nous, ces sommets immenses qui paraissent à la fois si proches et si inaccessibles ! Chaque sommet parait vivant, avec ce vent qui souffle sur leur cimes et fait tourbillonner les neiges au dessus d’eux.

Le Pumori (7 161m), le Nuptse (7 864m), le Lhotse (8 516 m)… Ce ciel, d’un bleu si pur et foncé. Notre guide Kandhu est heureux de nous amener au camp de base de l’Everest, il l’a gravi 3 fois, et veut le monter tous les ans jusqu’à ses 50 ans pour détenir le record !

La marche jusqu’au Camp de Base est assez longue et monotone… Mais chaque pas me ramène au livre Jon Krakauer.

J’ai toujours entendu dire dans la presse que le camp de base est une poubelle à ciel ouvert.. Je suis déjà agréablement surprise sur le sentier amenant jusqu’au camp de base de voir des poubelles de 2 types, recyclables et non, tous les 500m.

Sur le camp de base, on est seuls,  aucun campement n’est installé car ce n’est pas la saison pour gravir l’Everest (plutôt d’avril à juin), mais Khandu m’explique un peu comment ça fonctionne quand les expéditions s’installent. Depuis le camp de base on ne voit pas l’Everest. Il faudra aller au Khala Pattar, le lendemain pour le voir de près.

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On revient à Gorak Shep. Dans la lodge, les fenêtres laissent passer un courant d’air glacé. Mais la vue est juste sublime, et on assiste à un coucher de soleil grandiose ! Tellement que je prends mon courage à deux mains pour sortir dehors et faire des photos. On n’est pas nombreux.. tellement il fait froid et que le vent est glacial.

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Cette nuit là, je pense qu’on a atteint les -6°C dans la chambre. Tellement froid que la buée que l’on créait dans la nuit, givrait automatiquement sur la fenêtre !

Jour 11 – GORAK SHEP (5 150m) ► KALA PATTAR (5 643m) ► TENGBOCHE (3 860m)

Réveil très très matinal (vers 4h30) ! On veut monter au Kala Pattar voir le lever du soleil. On part à la frontale, et on commence l’ascension !

Notre corps est de plus en plus habitué à l’altitude, et on ne ressent pas de difficultés particulières alors que ça monte bien… On arrive d’ailleurs plus rapidement que prévu au sommet. La plus grande difficulté c’est le froid : -20°C au sommet (-24°C en ressenti avec le vent).

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La vue à 360° y est magnifique ! Je sors mon téléphone, mais en 2 minutes, ma batterie chargée à 100% passe à 0%. Je sors ma GoPro, elle s’allume et s’éteint desuite.. Tant pis.. on profite de nos propres yeux, on ne partagera pas avec les autres ce moment : et c’est peut-être ça  la véritable chance !

Le Pic du Khala Pattar est assez vertigineux, si on souhaite monter dessus pour prendre une photo ! D’ailleurs un allemand est resté bloqué de peur dessus à vouloir prendre une photo, et a faillit tomber en redescendant ! On l’appellera le boulet du jour !

Après avoir profité, pas trop longtemps non plus, car il fait vraiment vraiment froid… On redescend ! On petit déjeune à Gorak Shep, on récupère nos affaires et c’est parti pour une longue longue descente ! Pause Massala Tea à Lobuche, et on redescend jusqu’à Dughla, où on fait une pause sur le mémorial pour les morts de l’Everest (et des montagnes aux alentours). Toutes les nationalités y sont représentées.

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Toute la journée, on va descendre jusque dans la vallée de Chhukung, une vallée assez large et plate. On poursuit ensuite notre route jusqu’au fleuve Imja Drangka et on remonte vers Tengboche.

Ça aura été une longue journée ! Presque 25km au compteur, 800 D+ et 2 150 D- .

Jour 12 – TENGBOCHE (3 860m) ► NAMCHE BAZAR (3 440m) 

On pensait qu’on allait faire que descendre… Mais non entre Tengboche et Namche Bazar, ça monte, ça descend, ça monte, ça descend..

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On a quitté les paysages de montagnes pour s’enfoncer dans de la forêt et du terrain sablonneux. On est sur le sentier du trek du camp de base de l’Everest, ce n’est pas du tout agréable ! Il y a du monde partout… C’est ce sentier que les randonneurs qui veulent aller jusqu’au camp de base emprunte à l’aller et au retour ! On est tellement contente d’avoir choisi de faire le trek des 3 cols. D’une part les paysages y sont vraiment plus beaux, mais il y a aussi pas un chat comparé à ici ! Arrivés à Namche Bazar, on a l’impression que la dernière fois qu’on était là c’était il y a très longtemps.. On profite des nombreux Coffee shop pour donner des nouvelles à nos familles.

Jour 13 – NAMCHE BAZAR (3 440m) ►PHAKDING (2 640m)

Même étape que le Jour 2 en sens inverse. On commence à sentir la fatigue s’installée.

Jour 14 – PHAKDING (2 640m) ► LUKLA (2 840m)

Sur la route qui descend on croise beaucoup de personnes qui descendent très vite.. Aujourd’hui aucun avion n’arrive ou ne décolle de Lukla, et les randonneurs doivent trouver des alternatives pour rentrer à Katmandou. Nous notre départ et le lendemain… Mais le guide nous dit que c’est possible s’il n’y a pas de fenêtre météo favorables que l’on descend tout à pied pour se rapprocher de Katmandou (soit 4 jours de marche supplémentaire).

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Jour 15 – LUKLA  ► KATMANDOU

On se lève à 5h30, il y a une fenêtre météo et c’est la ruée dans le petit aéroport de Lukla ! Tout le monde souhaite prendre le premier avion !

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On passe dans le second avion, ce n’est jamais un moment très agréable pour moi… ce décollage en descente face au vide, ça ne me plait pas du tout ! La vue depuis l’avion est magnifique mais j’ai du mal à profiter avec les secousses, je veux être au sol ! Arrivés à Katmandou me voilà rassurée !

Nous passerons ensuite 4 jours à Katmandou… ça méritera peut-être un article supplémentaire sur les envions de Katmandou, mais pour le moment le récit s’arrête ici…

Le petit plus : le matériel indispensable à amener dans son sac de randonnée.


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Si vous partez à la même période que moi :

  • DES AFFAIRES CHAUDES :
    • Minimum 4 Couches à empiler en haut :
      • 4 sous-couches manches longues de qualité (Merci à la marque Smartwool de m’avoir accompagnée), que vous changerez quand vous serez vraiment sale.
      • 2 pull type polaire repirante (1 à garder propre pour le soir)
      • Une doudoune de qualité
      • une gore tex (de rando, pas de trail car pas assez chaude) de qualité
    • En bas :
      • 2 à 3 leggings chaud (type Smartwool) ou pantalons de randonnée d’hiver. Oubliez les shorts, nous on en a pas sorti un seul ! (au cas ou amenez en un si vous restez à Katmandou).
    • Bonnet (merci Arsène de m’avoir accompagnée), des gants chauds, des grosses chaussettes de rando.
    • 2 Caches-cou (type BUFF), vous verrez vous dormirez avec la nuit aussi ! `
  • EQUIPEMENT JOURNEE : 
    • Des chaussures de randonnée adaptées pour crampons.
    • Des crampons (on sait jamais)
    • Des bâtons (on en n’ avait pas , mais peut être utile dans la montée des cols, moi le guide m’a prêté son bâton pour le premier col).
    • Lunettes de soleil avec forte protection
    • Crème solaire indice 50+
    • Une gourde minimum 1L (qui peut recevoir de l’eau bouillante)
  • EQUIPEMENT LODGE : 
    • Un sac de couchage type hiver (allant jusqu’à – 20°C)
    • Une batterie externe pour mobile (ça vous évitera de dépenser 10€ par charge)
    • Pas besoin d’adaptateur
    • Du PQ (amenez-le depuis la France si vous pouvez)
    • Des mouchoirs.
    • Une trousse à pharmacie conséquente : avec antibiotiques, cortisone, pastilles pour la gorge, décongestionnants Rhume, Doliprane, Spasfon, Antiseptique, pansements, homeoplasmine, arnica…
    • Du savon de Marseille, si vous souhaitez vous laver quelques affaires.
    • Une serviette de toilette qui sèche très vite.
    • Des livres… (oui le temps est long dans les lodges, j’ai lu plus de 5 livres en deux semaines)
    • Des tongs ou savates (comme il fait très froid les tongs c’est pas terrible car on a envie de garder les chaussettes).
    • Une frontale.
    • Monnaie : penser à garder de la monnaie pour le pourboire guide et porteur (environ 200€ pour les deux).

J’écris ce récit 6 mois après l’avoir vécu… Mais les émotions étaient tellement fortes qu’il m’est possible de me souvenir de chaque instant… 

Ca me donnerait presque envie de ressortir mes chaussures de randonnée du placard rapidement…

Aurore

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Audrey dit :

    Génial, génial, génial !!!! Ça donne tellement envie d y être et d en prendre plein les yeux ! Ça a l air magnifique et magique et froid ! (un jour peut être ☺️)
    Un super compte rendu Aurore !

    J’aime

    1. Oror64 dit :

      Merci beaucoup Audrey !! Trop gentil ton petit commentaire.

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